Le thermolaquage de l’aluminium offre une très grande variété de couleurs et d’aspects.
Personnalisation, valorisation d’un bien ou respect des règles d’urbanisme, la couleur est la force du thermolaquage. À l’infinité de teintes, s’associe la diversité des aspects : mat, brillant, métallisé, satiné, sablé, griffé, martelé… L’aluminium thermolaqué permet de répondre à toutes les envies. La bicoloration est rendue possible par la technologie de la rupture de pont thermique, où deux couleurs différentes peuvent être appliquées à l’intérieur et à l’extérieur.
Les référentiels de couleur
Le nombre de couleurs possibles étant infini, des référentiels ont été élaborés. Ces référentiels sont des sélections de couleurs définies dans un système de mesure colorimétrique.
L’ADAL recommande l’utilisation du nuancier RAL 841 GL pour la définition des teintes > à 60 % de brillance et le nuancier RAL 840 HR pour la définition des teintes < 60 % de brillance.
Les fabricants de peinture proposent également leurs propres nuanciers. Pour des chantiers importants, il est possible de créer ou de contretyper une teinte particulière. Cependant, du fait des contraintes techniques, une couleur choisie sur un nuancier destiné à l’imprimerie ou à l’industrie textile ne pourra pas toujours être reproduite fidèlement.
Il est impératif de se reporter à une référence colorimétrique en utilisant son code spécifique ou, pour une teinte particulière non référencée, il est nécessaire de réaliser des plaquettes témoins. Au code de la couleur, on ajoute la valeur de la brillance à obtenir (mesurée selon la norme ISO 2813 avec un angle à 60°) pour définir complètement la teinte. Par exemple : nuancier RAL 841 GL, RAL 9010, 80 % de brillance.
La classe de durabilité souhaitée doit systématiquement être précisée.
Chaque référentiel de teintes comporte des tolérances colorimétriques, c’est-à-dire des différences maximales de couleur au sein desquelles les produits sont considérés comme acceptables. Par conséquent, le contrôle réel de la couleur est irremplaçable.
La perception de la couleur
La notion de couleur est liée à la perception et à l’interprétation subjective de chacun.
De nombreuses conditions modifient la perception des couleurs : les différences de luminosité (soleil, lampe au tungstène, lampe UV), d’observateurs (œil de chaque individu, âge…), de taille des pièces revêtues (échantillons de faible taille, géométrie…), de fonds (contraste), directionnelles (angle d’observation…).
Le but des mesures colorimétriques est de traduire le jugement visuel d’un observateur par des valeurs numériques. La teinte (rouge, jaune, vert, bleu,…), la clarté (claire, foncée), la saturation (couleurs vives, couleurs ternes). Le mode de mesure couramment utilisé est le système CIELAB (L*a*b*).
Il est recommandé de privilégier le contrôle visuel, dans les conditions de luminosité et de position proches de la situation réelle du produit.
Le métamérisme
Un même revêtement peut présenter des apparences identiques ou différentes selon l’éclairage. On appelle ce phénomène le métamérisme.
Visuellement, le métamérisme se traduit par un phénomène d’amplification ou d’inversion d’une teinte lors d’un changement de composition de la lumière sous laquelle on l’observe. Par exemple, une teinte apparaissant légèrement rouge sous un éclairage donné devient beaucoup plus jaune observée sous une autre lumière.
Pour s’affranchir de ce phénomène, la profession a choisi d’effectuer toutes les mesures colorimétriques en lumière du jour normalisée (illuminant D65).
Assemblage de pièces laquées Les activités d’assemblage de pièces laquées supposent une gestion maitrisée des approvisionnements par l’assembleur (définition précise des références de peinture à utiliser, gestion des lots en FIFO « premier entré, premier sorti »…). Minimiser le nombre de sources d’approvisionnement (laqueurs, lots…) reste la meilleure solution pour limiter les écarts de teinte et de brillance sur un ouvrage.