Après un traitement de surface spécifique de l’aluminium, le thermolaquage consiste à appliquer une peinture en poudre par pulvérisation électrostatique, ensuite polymérisée dans un four de cuisson.
Le processus de thermolaquage est principalement réalisé en trois phases :
La peinture se présente sous la forme d’une poudre très fine, chargée positivement par un champ électrique. La pièce en aluminium, conductrice, porte une charge opposée. La poudre est ainsi attirée par la force de Coulomb et adhère provisoirement à la pièce. Le passage au four permet la fusion et la polymérisation de la poudre thermodurcissable.
La technique de poudrage électrostatique s’adapte à la géométrie de nombreux supports pour une bonne maîtrise des épaisseurs déposées. Les certifications délivrées par l’ADAL imposent une épaisseur moyenne du revêtement d’au moins 60 microns (l’épaisseur minimale varie selon les classes de poudre utilisée).
Optimisation de la qualité
Le traitement de surface est primordial pour la pérennité et l’aspect des ouvrages. Sa qualité est liée au professionnalisme de l’applicateur. Travailler avec des applicateurs titulaires des certifications QUALILAQUAGE ou QUALIMARINE, c’est la garantie d’un savoir-faire maîtrisé, vérifié et contrôlé.
La réalisation des ouvrages doit répondre aux normes en vigueur (normes DTU, ATEx, recommandations du SNFA). Pour les cas où le laqueur et son client direct n’ont pas signé de convention à la commande, l’ADAL a fixé des règles professionnelles qui définissent les critères d’acceptabilité d’une pièce laquée (Télécharger les règles professionnelles). Plus récemment, et dans l’objectif d’optimiser la qualité des opérations de thermolaquage, l’ADAL a établi un Guide des préconisations pour la conception et la réalisation de produits aluminium thermolaqués à destination des concepteurs et des utilisateurs de produits en aluminium thermolaqués. Ce document regroupe les règles de l’art reconnues en France par l’ADAL.